Après 2 années de mise en place perturbées par la pandémie de Covid-19, de nouveaux ajustements dans l’organisation du baccalauréat ont été actés. Notation du contrôle continu, prise en compte des options, nouvelle spécialité, on fait le point sur les derniers changements.

Nous vous avions expliqué la réforme du baccalauréat dans cet article, vous pouvez le relire avant de découvrir ce qui change !
Tout d’abord, ce qui ne change pas !
La répartition de la notation entre contrôle continu et épreuves terminales reste de 40% / 60%.
Les épreuves terminales ne changent ni dans leur organisation, ni dans le calendrier, ni dans la notation.
Le contrôle continu
Fin des épreuves communes
D’abord nommées E3C pour épreuves communes de contrôle continu, puis renommées EC pour épreuves communes, elles ont fini par simplement disparaître ! Ces épreuves étaient très décriées pour leur mise en œuvre jugée trop compliquée et par l’évaluation permanente que les 3 sessions d’épreuves communes (2 en première et une en terminale) entraînaient. Elles sont remplacées par un « vrai » contrôle continu qui prend en compte toutes les notes obtenues au cours de l’année. Ce contrôle continu concerne uniquement les matières non sanctionnées par une épreuve terminale.
Des notes coefficientées
Précédemment les moyennes obtenues dans l’année étaient prises en compte à travers la note de livret qui comptait pour 10% de la note du bac mais sans coefficient. Dorénavant, les matières notées via le contrôle continu se verront attribuées un coefficient, comme l’étaient les épreuves communes. Les coefficients de ces matières passent de 5 à 6, exceptée la spécialité abandonnée en fin de première qui passe à 8.
Les coefficients du contrôle continu :

La prise en compte des options
Afin de mieux valoriser l’enrichissement du parcours de l’élève qu’apporte les enseignements optionnels, leur notation est revue. Précédemment, les options n’étaient pas sanctionnées par une note en n’étaient donc prises en compte qu’au travers de la note de livret. Dorénavant elles sont prises en compte de la même manière que les autres matières ne faisant pas l’objet d’une épreuve terminale. Elles se verront attribuées un coefficient 2 chaque année (2+2 pour une options suivie en première et en terminale, seulement 2 pour une option suivie uniquement en terminale). Les élèves suivant une ou plusieurs options auront donc un total de coefficients supérieur à 100.
Autre changement, ce ne sont désormais plus uniquement les points supérieurs à la moyenne qui sont pris en compte, ces enseignements sont évalués de la même manière que les enseignements obligatoires. Ainsi, il ne sera plus possible d’obtenir le bac avec une moyenne supérieure à 20.
Cas de options multiples
Les élèves sont toujours limités à 1 option en première et 2 en terminale, sauf pour l’option « Langues et cultures de l’antiquité » (LCA) qui peut se cumuler. Ainsi, c’est au maximum 3 options en première (à condition de choisir une option + LCA "Latin" ET LCA "Grec") et 4 en terminale avec les 2 options LCA. Dans ce cas, le coefficient s’applique à chaque option, dans la limite d’un coefficient de 6 en première (3x2) et de 8 en terminale (4X2). Au maximum, un élèves pourra avoir un coefficient total de 14 pour l’ensemble de ses options.
Une nouvelle spécialité sportive
Une nouvelle spécialité « Education physique, pratiques et cultures sportives » est proposée dès cette rentrée dans une centaine d’établissements. Le programme de cette spécialité n’est pas encore totalement connu, mais il devrait s’articuler autour de plusieurs axes :
Pratique de plusieurs activités physiques sportives ou artistiques.
Mise en lumière des enjeux portés par la pratique sportive (de santé, économiques, sociétaux…).
Connaissance des milieux professionnels liés à la pratique sportive.
Evaluation de la performance sportive.
Cette spécialité s’adresse aux élèves ayant un véritable attrait pour le monde du sport. Ceux souhaitant intégrer une filière STAPS seront évidemment les premiers concernés. Mais il ne faut pas penser que c’est une spécialité uniquement pour ceux qui se destinent à une carrière sportive ou de professeur d’EPS. Elle peut être permettre une poursuite d’étude dans tous les domaines liés au sport : marketing du sport, évènementiel, animation sportive…
Il n’est pas nécessaire d’avoir suivi l’option EPS en seconde pour choisir cet enseignement de spécialité.
Pour résumer :
Un contrôle continu qui pèse toujours pour 40% de la note du bac.
Des épreuves communes supprimées.
Pour toutes les matières qui ne donnent pas lieu à une épreuve terminale, une note obtenue via le contrôle continu en 1ère et terminale, agrémentée d’un coefficient (6 le plus souvent).
Des épreuves terminales inchangées.
Des options prises en compte via le contrôle continu avec un coefficient de 2 ou 4, en ne dépassant pas un total de 14.
Une nouvelle spécialité « Education physique, pratiques et cultures sportives »
C'est un renforcement du contrôle continu qui se dessine à travers ces ajustements. En effet, même si sa part reste stable à 40% de la note du bac, ce seront les notes de toute l'année qui compteront, et non plus (quasi) uniquement celles des 3 séries d'épreuves communes.
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